Gares : mobilité intermodale plus respectueuse de l’environnement
Le vélo s’impose comme un mode de transport incontournable dans la mobilité verte. Combiné au train, il devient un pilier central d’une mobilité intermodale plus respectueuse de l’environnement. Pour que cette alternative devienne viable à grande échelle, l’aménagement d’infrastructures de stationnement vélo sécurisées en gare est une condition indispensable.
Chez Altinnova, nous sommes depuis longtemps convaincus que le vélo sera l’acteur du monde de demain, nous avons donc regroupé ici nos avantages afin de vous aider à lancer un projet de stationnement vélo en gare.
Un cadre réglementaire désormais structurant
Depuis l’adoption de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), publiée en 2019 et précisée par le décret n° 2021-741 du 8 juin 2021, les gares françaises les plus fréquentées sont tenues de mettre en place des stationnements vélo sécurisés.
A noter : La définition de « stationnement sécurisé » dans le cadre réglementaire s’entend par « des dispositifs fixes permettant de stabiliser et d’attacher les vélos par le cadre et au moins une roue, dans un espace couvert et éclairé, et bénéficiant d’une surveillance humaine ou par vidéosurveillance ou par un système de fermeture sécurisée ».
Cette obligation concerne les gares accueillant plus de 100 000 voyageurs par an, soit plusieurs centaines de sites à travers le territoire. L’objectif est clair : faciliter l’accès à la gare à vélo pour inciter au report modal depuis la voiture vers des transports plus durables.
Si certaines collectivités ont anticipé cette transition par conviction écologique, d’autres s’engagent dans cette dynamique sous l’effet de cette obligation réglementaire. Quelles que soient leurs motivations, elles contribuent collectivement à transformer le paysage de la mobilité.
L’intermodalité vélo-train, un duo gagnant
Combiner le vélo et le train, c’est choisir un mode de déplacement à la fois rapide, accessible et économique. Cette intermodalité offre une réelle alternative à l’usage de la voiture individuelle, notamment sur les trajets domicile-gare ou gare-travail.
Selon l’ADEME, pour huit places de stationnement sécurisé créées et utilisées, une personne supplémentaire adopte le TER comme mode de transport régulier. Ce simple chiffre montre à quel point le développement d’infrastructures vélo en gare peut avoir un effet structurant sur les comportements de mobilité.
Le développement des Services Express Régionaux Métropolitains (SERM)
La récente loi relative aux SERM promeut une approche multimodale des déplacements, dans laquelle le vélo est explicitement identifié comme un mode de rabattement privilégié vers les pôles d’échange. En effet, il permet un accès rapide, souple et peu coûteux aux gares, à la différence de la voiture, dont le stationnement nécessite des investissements bien plus lourds, pour un rabattement moindre.
En pratique, près de deux Français sur trois vivent à moins de 20 minutes à vélo d’une gare d’intérêt national (accueillant plus de 250 000 voyageurs par an). Ce potentiel de rabattement renforce la pertinence des équipements de stationnement vélo à proximité immédiate des gares.t en rassurant les usagers sur la sécurité de leur équipement.
Le stationnement vélo en gare, enjeu écologique et économique
Dans un contexte de crise énergétique et de hausse des prix du carburant, le vélo associé au train offre une solution de déplacement à la fois durable et accessible. En réduisant la dépendance à la voiture, on diminue à la fois les émissions de gaz à effet de serre, les nuisances liées au trafic routier et le budget transport des ménages.
C’est aussi un choix stratégique pour les territoires, qui peuvent ainsi proposer une offre de mobilité plus inclusive, plus verte et plus résiliente face aux fluctuations économiques.
Chaque projet d’aménagement est une opportunité de valoriser l’intermodalité et de renforcer l’attractivité des gares. Le stationnement vélo n’est plus un simple service annexe : c’est désormais un élément stratégique de la mobilité de demain.